Le Bureau de l’IIPE à Buenos Aires s’apprête à intégrer une perspective de genre dans l'ensemble de ses projets

16 Mars 2018

Vendredi 9 mars, le Bureau de l’IIPE pour l’Amérique latine a organisé à l’intention de son personnel un atelier sur les stratégies de prise en compte de la problématique femmes-hommes dans ses quatre domaines d’action : Formation, Coopération technique, Recherche et Partage des connaissances. L’atelier a été animé par la spécialiste de l’IIPE en matière d’intégration des questions de genre, Mioko Saito, ainsi que par Andrea Balzano, responsable de la coordination des questions d’égalité des sexes au Bureau du PNUD en Argentine. 26 membres du personnel y ont participé.

L’atelier avait pour objectif de souligner la menace que représentent, pour le droit à l’éducation pour tous en Amérique latine, les inégalités entre les sexes ainsi que d’autres formes de discrimination, comme les milieux ethniques et socio-économiques. Les stratégies présentées pendant l’atelier constituent ainsi de précieux outils susceptibles de lutter contre divers types de discrimination.

L’intégration de la parité dans la planification de l’éducation vise à réduire les inégalités filles-garçons en tenant compte des besoins propres à chaque sexe lors de l’élaboration, de la mise en œuvre et de l’évaluation des plans et projets éducatifs.

Ces dix dernières années, l’IIPE s’est attaché à atténuer les disparités entre les sexes en accordant à cette thématique une place de plus en plus prépondérante dans ses travaux. Une cartographie de tous les projets relatifs aux questions de genre a été lancée en 2008, et deux ans plus tard, les premiers exercices de prise en compte de ces questions ont été réalisés. Depuis 2014, la réduction des inégalités hommes-femmes est l’une des priorités stratégiques de l’Institut.

L’accent mis sur cette thématique dans l’éducation est fondamental pour deux raisons. Tout d’abord, étant donné que les salles de classe sont un lieu majeur de sociabilisation pour les enfants, l’éducation joue un rôle clé dans la concrétisation de l’égalité entre les sexes. En fonction de la manière dont elle est structurée, elle peut renforcer les stéréotypes et la discrimination ou tâcher de les estomper. Ensuite, l’égalité filles-garçons est essentielle pour réaliser le droit à l’éducation pour tous car elle réduit les disparités en matière d’accès, de traitement dans la salle de classe et de résultats d’apprentissage.

Lire l'article (en espagnol) sur le site de l'IIPE Amérique Latine