Inégalités sociales et économiques

De nombreux enfants se heurtent aujourd’hui encore à des obstacles physiques et sociaux majeurs pour accéder à l'école primaire. Des études montrent que la plupart des enfants non scolarisés vivent dans des familles où la mère est peu instruite, habitent en zone rurale et sont issus de ménage à faibles revenus. Parmi eux, les filles sont particulièrement nombreuses. Les enfants vivant dans des zones de conflit et/ou touchés par le VIH et le sida tendent également à être moins scolarisés.

 


( source: Data Tell Us - UNESCO )

Pour réduire la pauvreté, il faut mettre l’accent sur la qualité de l’éducation dispensée à ces enfants vulnérables. Différentes stratégies ont été déployées pour augmenter l’accès à l’école et réduire le décrochage scolaire, par exemple : réduire le coût de la scolarité en instaurant la gratuité de l’enseignement primaire ou stimuler la demande au moyen de programmes alimentaires et de subventions assortis de conditions. D’autres mesures portent sur la qualité de l’enseignement et sur les efforts pour rendre l’éducation formelle et non formelle plus accessible.

Le but du travail de l’IIPE est d’étudier toutes ces initiatives pour élaborer des recommandations destinées aux planificateurs et décideurs. Les concepts d’équité, d’accès à l’éducation et de qualité de l’éducation sont clairement liés les uns aux autres.

Au-delà de l’accès à l’école, l'apprentissage est ce qui compte le plus. L’IIPE est conscient de la nécessité de suivre ce que les enfants apprennent réellement quand ils sont à l’école, en contrôlant la qualité de l’enseignement. Sans remettre en question l’importance accordée à l’enseignement primaire en Afrique australe et orientale, il est envisagé d’élargir la recherche à d’autres zones géographiques et à d’autres niveaux d’enseignement.