Priorité 4 : Améliorer la gouvernance, la transparence et la responsabilité

 

 

Les principaux problèmes de gouvernance de l’éducation viennent d’un manque d’inclusion (gouvernance démocratique), d’impartialité (gouvernance équitable) et de responsabilité publique (gouvernance transparente). Une bonne gouvernance, la transparence et l’obligation de rendre des comptes sont aujourd’hui considérées comme des facteurs importants pour atteindre les buts de l’éducation au niveau international.

Tout en reconnaissant l’importance d’une plus grande responsabilisation, il faut rechercher un juste équilibre entre responsabilité et respect de l’autonomie professionnelle. Pour être efficaces, les réformes de la gouvernance doivent remédier au manque de formation professionnelle et de reconnaissance sociale des administrateurs publics de l’éducation, y compris les enseignants.

L’IIPE a été pionnier sur les questions de gouvernance, de transparence, de responsabilité et de lutte contre la corruption dans l’éducation. Ses publications abordent une série de thèmes apparentés, notamment la gouvernance décentralisée, l’assurance qualité (en particulier dans l’enseignement supérieur), les politiques et outils de transparence tels que les évaluations d’intégrité, les tableaux de bord des écoles et les codes de déontologie pour enseignants. Ce travail a amené l’IIPE à se tourner vers des partenaires non traditionnels à des fins de recherche, d’enseignement et d’assistance technique, comme le programme Tempus de l’Union européenne, le Conseil de l’Europe et Transparency International. La forte demande dont fait l’objet l’expertise de l’IIPE émane de pays de tous niveaux de développement, y compris de grandes économies émergentes. Dans la 10e SMT, l’Institut plaide pour la poursuite de l’utilisation de ces outils, lignes directrices et formation, et lance de nouvelles recherches.

Les nouvelles technologies de partage de l’information offrent aux gouvernements des moyens inédits de répondre aux exigences de renforcement de la transparence et de la responsabilité. Mais elles peuvent aussi provoquer une redéfinition des frontières entre citoyens et gouvernements. Une nouvelle étude évaluera les initiatives gouvernementales ouvertes (par exemple les budgets ouverts, les e-services et les audits sociaux), leurs implications en termes d’équité et la façon de les intégrer dans la politique de l’éducation et le cycle de planification.

Dans le sous-secteur de l’enseignement supérieur, la prochaine génération de recherche stratégique explorera probablement si l’accent mis sur l’apprentissage tout au long de la vie aura des implications sur la diversification des systèmes d’enseignement supérieur.

 

Principales interventions

  • Mener des recherches sur les initiatives gouvernementales ouvertes dans le secteur de l’éducation afin de guider la conception et la mise en œuvre de la politique, en prêtant attention aux questions d’équité.
  • Proposer des formations sur la décentralisation et le renforcement de la gouvernance dans l’éducation de base, notamment la planification participative.
  • Soutenir une administration publique plus efficace par l’analyse et par des plans de développement des capacités.
  • Engager des recherches sur les incidences du contexte d’apprentissage tout au long de la vie sur les systèmes d’enseignement supérieur.
  • Promouvoir l’utilisation des lignes directrices et outils existants pour renforcer la transparence et améliorer la gouvernance.