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Le Kenya accueille plus d'un demi-million de réfugiés et de demandeurs d'asile, dont la majorité vient de Somalie et du Soudan du Sud. Plus de la moitié d'entre eux ont moins de 17 ans.
Le ministère de l'Éducation a salué les nouvelles recommandations présentées dans la synthèse de recherche Ensuring effective management of teachers in refugee settings in Kenya (Assurer une gestion efficace des enseignants auprès des réfugiés au Kenya), de l'IIPE-UNESCO et Education Development Trust, avec le soutien de Dubai Cares.
« Nous nous félicitons de ces recommandations et de ce soutien aux enseignants », a déclaré le Dr Elyas Abdi, Secrétaire général du ministère de l'Éducation, lors d'un atelier organisé récemment.
Le Kenya a pris des mesures ambitieuses pour offrir les mêmes services éducatifs dans les camps de réfugiés que dans le système public.
Par exemple, le Kenya a signé la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants, le Cadre d’action global pour les réfugiés (CRRF) et le Pacte mondial sur les réfugiés (GCR).
Les politiques et les plans récemment publiés témoignent de l'engagement du gouvernement en faveur de l'inclusion et de l'intégration locale des réfugiés.
« Nous nous efforçons d’inclure totalement nos communautés de réfugiés dans le système éducatif", poursuit le Dr Abdi, "car c'est ce que nous pouvons offrir de mieux à ces enfants ».
La synthèse de recherche présente des orientations prometteuses pour favoriser des environnements d'enseignement plus solides, ce qui est essentiel pour l'inclusion de tous les apprenants.
« En éducation, on dit que les conditions de travail de l'enseignant sont aussi les conditions d'apprentissage de l'enfant ». Dr Elyas Abdi, Ministère de l'Éducation, Secrétaire général
Cette synthèse aborde les défis auxquels sont confrontés les enseignants dans l'ensemble du système éducatif. Elle inclut des recommandations pour réunir les conditions préalables, au sein du système, à une meilleure gestion des enseignants travaillant dans des contextes de réfugiés, pour améliorer des aspects clés tels que le recrutement et la rétention et les conditions de travail, ainsi que pour généraliser des pratiques prometteuses telles que le mentorat dans les écoles des camps.
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Stanley Kibet Sironei est un enseignant national à Kakuma, au Kenya. Il explique que les enseignants réfugiés et nationaux travaillent ensemble pour améliorer l'expérience d'apprentissage des élèves. Cependant, les classes nombreuses peuvent être un défi pour tout le monde.
Ces orientations, qui s'appuient sur des données probantes, établissent aussi une distinction entre les recommandations à court terme - pour les 12 prochains mois - et celles qui vont au-delà d'un horizon de cinq ans.
Cette synthèse de recherche fait partie d'un programme de recherche dans plusieurs pays organisé conjointement avec Education Development Trust afin de promouvoir les pratiques prometteuses pour gérer de manière efficace des enseignants dans des contextes de réfugiés.
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Originaire d'Éthiopie, Bhan Pal Simon est devenu enseignant à son arrivée au Kenya. Il a déclaré qu'il était effrayant et très difficile de se tenir devant ses élèves. Cependant, un programme de formation l'a aidé à prendre confiance en lui. « Enfin, je me suis rendu compte que je pouvais le faire ».
En savoir plus sur leurs histoires
We Teach Here est une série de films qui se focalise sur les personnes plutôt que sur les lieux - il s'agit d'enseignants qui continuent à enseigner, quoi qu'il arrive, où qu'ils soient. Ce sont leurs histoires : la vie qu'ils mènent, les défis et les opportunités qu'ils rencontrent pendant leurs parcours.
We Teach Here a été produit par Education Development Trust et l'Institut international de planification de l'éducation de l'UNESCO, avec le financement de Dubai Cares et la production et la photographie de Makmende Media.
