Renforcer l'intégrité dans le secteur éducatif du Tadjikistan

10 Juillet 2012
Une nouvelle stratégie pour 2013

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Building integrity in the education sector of Tajikistan
IIEP
Mr Suhrob Kohiri, Agency of State Financial Control and Anti-Corruption in Tajikistan
Alt Text: 
Building integrity in the education sector of Tajikistan
Title Text: 
Building integrity in the education sector of Tajikistan
Le Gouvernement du Tadjikistan est en train d’élaborer une nouvelle stratégie anti-corruption, dont la mise en œuvre est prévue en 2013. Cette nouvelle stratégie devrait mettre davantage l'accent sur le secteur éducatif par rapport à la stratégie précédente, notamment parce que de récentes enquêtes d'opinion ont montré que l'éducation est perçue comme l'un des secteurs les plus vulnérables en matière de corruption.
 
C’est dans ce contexte que, du 1er au 5 juin 2012, dans la capitale du pays, Douchanbé, l'IIPE a animé un atelier, qui a donné lieu à des discussions approfondies sur la cartographie des risques de corruption dans le secteur éducatif. Les participants ont également travaillé sur les étapes méthodologiques à suivre pour parvenir à une traçabilité des dépenses éducatives, les stratégies pour améliorer la transparence et la responsabilité dans des domaines clés (financement, gestion et comportement des enseignants, examens), et les moyens de promouvoir le droit à l'information et le contrôle des ressources publiques par les citoyens.
 
Les débats ont souligné le besoin de :
 
  • mieux identifier les risques de déperdition de fonds dans le cadre de la réforme qui mettra en place un financement par tête dans le secteur éducatif ;
  • développer un système unifié et transparent d’admissions aux universités (un nouveau système de test est censé être introduit sous peu) ;
  • renforcer les capacités de l'Agence étatique de contrôle financier et de lutte contre la corruption, en particulier dans le domaine de l'audit.
Organisé par le Centre de ressources anti-corruption (U4) et GIZ, l'atelier a rassemblé des représentants de haut niveau du ministère de l'Éducation, du ministère des Finances, du ministère du Travail et de la Protection sociale, de l'Agence étatique de contrôle financier et de lutte contre la corruption, de l'Institut national pour le développement et la qualification du personnel du secteur de l'éducation, et du Comité chargé de la jeunesse, de l'éducation et de la culture au Parlement. Des directeurs et des agents comptables d’écoles, des membres d'organisations de la société civile, ainsi que les partenaires du développement ont également participé.